Parcours sculpté

Depuis leur création en 2006, de nombreuses oeuvres ont été réalisées dans le cadre des Rencontres internationales de sculpture monumentale. Certaines ont été vendues à des privés, des institutions ou des pouvoirs publics comme la Ville de Soignies ou la Province de Hainaut. De nombreuses réalisations ont ainsi été installées aux quatre coins de la ville de Soignies. De pierre en pierre, laissez vous guider et enchanter au gré de ce parcours sculpté… 

Parc Pater – Rue Mademoiselle Hanicq

Sculpture de l’édition 2012.

Olivier Humier (Belgique)

Diplômé en peinture de l’institut Saint Luc de Liège, Olivier Humier s’est initié en autodidacte à la sculpture. Habitant à Liège, il considère notre pierre bleue comme noble, franche et imperméable au temps.Cette sculpture de l’édition 2012 se définit comme du mobilier urbain en deux blocs sous forme d’un banc avec position assise ou couchée.

Sculpture de l’édition 2008

Andrey Vrabchev (Bulgarie)

Diplômé de l’Académie des Arts (Bulgarie), il a réalisé avec “Major Thomson Monument” une des oeuvres bulgares les plus novatrices de la période post-communiste.Cette sculpture composée d’une multitudes de trous dans sa partie supérieure invite le promeneur à y découvrir des formes imaginaires.

http://andreyvrabchev.com  

(1) Sculpture de l’édition 2010.
(2) Sculpture de l’édition 2006.

René Morlion (Belgique)

Ce brugeois a appris son art chez le célèbre sculpteur Jan Franck. Les formes qu’il produit sont plutôt organiques que géométriques et aussi bien figuratives qu’abstraites. Il a participé à de nombreuses expositions et rencontres de sculptures dont celles d’Ecouché en Normandie, de Morges en Suisse et de Bruges. En 2004, il a également produit une sculpture monumentale en pierre bleue pour le Musée de la Pierre de Sprimont. La pompe à eau sur le marché de Bruges est aussi de sa main.

Cette sculpture (1) réalisée lors de l’édition 2010 s’inspire de la féminité.

Cette sculpture (2) réalisée lors de l’édition 2006  représente un oiseau aux formes brutes.

Parc de la Résidence Saint-François (Rue G. Wincqz)

Sculpture de l’édition 2018.

Pedro Ania Gérez (Espagne)

Pedro Ania Gérez, vient de la ville de San Lorenzo del Flúmen (Huesca). Sculpteur autodidacte, il a commencé cette activité en 1992. Il a participé à de nombreuses rencontres internationales. Il aime travailler le mouvement au travers d’éléments géométriques. Son projet, réalisé en 2018,  consiste en un banc en arc de cercle sur lequel on peut s’asseoir de deux manières différentes, vers l’intérieur ou l’extérieur.

www.pedroaniaescultor.com

Croisement rue Grégoire  Wincqz et rue Alfred Stekke

Sculpture de l’édition 2012.

Cristobal Delgado Palacios (Espagne)

Cet artiste, né en 1982, à Valence a suivi sa formation artistique à l’Université de Valence, et ensuite à l’Académie de Carrare, en Italie. Il a déjà participé à plusieurs symposiums, notamment en Argentine, Espagne, Italie, ainsi qu’en Belgique. 

Cette sculpture de l’édition 2012 représente un bloc formé de deux pointes élevées vers le ciel.

http://www.cristobaldelgado.com

Croisement rue P.-J. Wincqz et  rue Clerbois

Sculpture de l’édition 2015.

Cristobal Delgado Palacios (Espagne)

Ce projet que Cristobal a intitulé « Empty Moving »  consiste en une représentation du mouvement dans la sculpture, un mouvement subtil qui brise l’immobilisme et la lourdeur du matériau. 

http://www.cristobaldelgado.com

Rond-point de la gare

Sculpture de l’édition 2010.

Bernard Larivière (Belgique

Ce sculpteur autodidacte a été fortement marqué durant son enfance par les tailleurs de pierre des carrières d’Eben-Emael, où il vécut. Dès 1994, et durant un an, il suit des cours de sculpture et de modelage aux Métiers d’Art du Hainaut, à Mons. S’en suivra une période de divers stages auprès de sculpteurs confirmés, ce qui le confortera dans ses démarches artistiques. 

Cette sculpture est axée sur la symbolique du cercle, symbole amerindien par excellence. Il y représente la paix, celle des hommes et des femmes rassemblés autour du feu de camp.

Square Bordet

Sculpture de l’édition 2015.

Fabrice Bellery (Belgique)

Préférant être formé par Tonio Torres plutôt que de choisir la voie d’une école artistique, Fabrice Bellery, ayant appris tous les requis nécessaires pour le métier de sculpteur, s’est lancé dans un univers urbain rythmé par les influences jamaïcaines. Amoureux de dessin et de musique, l’inspiration fait partie de la culture de sa vie. Ce projet, ” Big moustache, représente un moment de convivialité, la tasse de thé partagée à 2 sur ce banc en forme de moustache évoquant la classe anglaise. Il s’agit en quelque sorte d’une invitation à prendre un temps pour soi-même… 

Sculpture de l’édition 2015.

Simon Borne (France)

Tailleur de pierre, il a restauré de nombreux monuments historiques, ce qui lui a permis d’observer l’évolution des méthodes de construction et la sensibilité artistique de différentes époques. Fort de cette expérience, il se consacre pleinement à la sculpture de la pierre. Il a exposé à de nombreuses reprises en Belgique, en France et aux Pays-Bas et a participé à de nombreuses rencontres de sculpture. 

Ce projet est un phare et parle de l’importance des phares pendant l’Antiquité. En effet,  pendant des siècles, ils étaient le seul moyen d’assurer une navigation sereine la nuit. Son projet est donc un phare, fatigué à cause des radars et de la géolocalisation d’aujourd’hui, mais fier d’une existence finissante. Courbé mais toujours solide, le phare ne regarde plus les navires qui arrivent mais le récif sur lequel il est posé. Il n’indique plus et prend conscience de son utilité perdue.

https://simonborne.com

Sculpture de l’édition 2010.

Raymond Langohr (Belgique) 

Nous venant de La Reid en Province de Liège, ce sculpteur a été formé aux Beaux-Arts de Verviers puis de Liège. Il a participé à de nombreuses expositions et symposiums, notamment à Sprimont, Seraing et Engreux.

Ce projet présenté à Soignies crée une relation de dualité entre un creux et une saillie opposée en jouant avec la dualité des surfaces brutes et tendres. Il  fait aussi la part belle au jeu du soleil avec la sculpture.

Sculpture de l’édition 2018.

Mark Thompson (Grande-Bretagne)

Cet artiste résidant à Londres a participé à de nombreuses rencontres de sculpture aux quatre coins du monde. Il travaille sur des projets artistiques, architecturaux ou de design. A Soignies, il a réalisé, en 2018, une assise aux formes élégantes invitant à la contemplation et au silence.

www.capitalstonecarving.co.uk

Rue de la Station

Sculpture de l’édition 2012.

Bernard Larivière (Belgique)

Ce sculpteur autodidacte a été fortement marqué durant son enfance par les tailleurs de pierre des carrières d’Eben-Emael, où il vécut. Dès 1994, et durant un an, il suit des cours de sculpture et de modelage aux Métiers d’Art du Hainaut, à Mons. S’en suivra une période de divers stages auprès de sculpteurs confirmés, ce qui le confortera dans ses démarches artistiques. 

Cette sculpture de l’édition 2012 est inspirée de l’observation des divers fossiles “crinoïdiques” emprisonnés dans la pierre calcaire. Achetée par un privé, elle est cependant toujours visible depuis la rue de la Station.

Rue des Martyrs de Soltau

Sculpture de l’édition 2015.

Brigitte Danse (Belgique)

Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, Brigitte Danse a suivi des cours de taille de pierre qui lui ont permis de libérer sa créativité dans le domaine de la sculpture, en travaillant et combinant plusieurs matériaux. Tout le travail de Brigitte Danse est inspiré par la forme de la pierre. 

Pour ce projet, Brigitte a eu l’idée de mettre à profit sa technique du mélange de la pierre et du fer. Elle découpe avec un découpeur plasma toutes les petites pièces en métal dans de l’acier, et puis elle les ressoude pour compléter la forme de la pierre. 

Cette sculpture de l’édition 2015 intitulée “Imbrication originelle” acquise par la ville de Soignies de par ses composantes de pierre et de métal a été ressentie comme une évocation du drame des déportations du premier conflit mondial. Placée symboliquement dans la rue des Martyrs de Soltau, elle est mise en regard du texte suivant: “Surgie de notre sol, une pierre, froide comme l’aurore d’un 8 novembre. Froide comme l’acier des armes, des wagons, des barbelés. Au bout du chemin, l’angoisse, la souffrance et la mort. Au bout du chemin, une flamme, la lumière, la soif de vivre. Oeuvre d’espoir et de mémoire.”

http://www.brigittedanse.be

Placette des Orphelins

Sculpture de l’édition 2012.

Fabrice Bellery (Belgique)

Préférant être formé par Tonio Torres plutôt que de choisir la voie d’une école artistique, Fabrice Bellery, ayant appris tous les requis nécessaires pour le métier de sculpteur, s’est lancé dans un univers urbain rythmé par les influences jamaïquaines. Amoureux de dessin et de musique, l’inspiration fait partie de la culture de sa vie. 

Cette sculpture de l’édition 2012 intitulée “Toujours plus haut” sous-entend une vision de l’urbanisation élevée vers le ciel..

Sculpture de l’édition 2018.

Karl-Ulrich Schwander (Espagne)

Cet artiste d’origine allemande réside aujourd’hui en Espagne. On retrouve ses sculptures dans des espaces publics un peu partout dans le monde. Il aime développer des projets d’art contemporain dans des contextes tant urbains que naturels. Son projet « Lying in the air » réalisé en 2018 consiste en un matelas pneumatique en pierre qui permet tant de s’asseoir que de se coucher.

https://www.uli-schwander.com

Grand Place

Sculpture de l’édition 2012.

Sylvain Patte (Belgique)

Sylvain Patte est né en 1977 en Belgique, où il a étudié la sculpture ornementale, puis a exploré la danse et le design, constamment à la recherche de la beauté et de l’équilibre des mouvements. En 2007, il découvre la pierre et décide de se consacrer principalement à la sculpture sur pierre. Il a participé à de nombreux symposiums internationaux, et ses sculptures peuvent s’apprécier dans plusieurs villes. Actuellement, il travaille sur des projets d’embellissement de lieux publics et de restauration du patrimoine.

Son travail naît d’une observation de la nature, de l’architecture contemporaine, et des rapports de force et de proportions naturellement présents sur terre et dans l’univers. Il est souvent inspiré par des techniques de pliage de papier ou de matériaux souples, ce qui donne à l’œuvre une forme improbable, souvent paradoxale. 

Cette sculpture de l’édition 2012 exprime la perception que l’artiste a de l’architecture moderne, avec ses lignes droites, ses angles et son style à la fois simple et complexe.

http://www.sylvainpatte.com

Place Van Zeeland

Sculpture de l’édition 2006.

Olivier Humier (Belgique)

Diplômé en peinture de l’institut Saint Luc de Liège, Olivier Humier s’est initié en autodidacte à la sculpture. Habitant à Liège, il considère notre pierre bleue comme noble, franche et imperméable au temps.

Cette sculpture de l’édition 2006 représente “un moment de solitude au coeur de la pierre”. Les deux blocs de base carrée se transforment en deux demi-cercles au sommet et, au sol, une base concave est destinée à accueillir l’eau de pluie pour “un autre point de vue”…

Sculpture de l’édition 2018.

Caroline Ruizeveld (Pays-Bas)

Cette artiste est diplômée de la Haute Ecole des Arts d’Utrecht. Elle travaille de nombreux types de pierres et aime rendre tangible la tension entre ces dernières et la forme sculptée. Elle sculpte depuis de nombreuses années la pierre bleue belge. En 2018, elle a été séduite par la thématique du banc qui combine démarche artistique et objet de la vie de tous les jours. Le projet présenté constituait en un imposant fauteuil de salon.

https://www.carolineruizeveld.nl

Parc à l’arrière de l’Hôtel de Ville

Sculpture de l’édition 2006.

Dirk Garmyn (Belgique)

Ce sculpteur, architecte de métier, nous vient de Courtrai. Il a été formé à la Haute Ecole d’Architecture Saint Luc de Gand puis à l’Académie des Arts de Courtrai. Il a participé à plusieurs expositions.

Cette sculpture de l’édition 2006, intitulée “Continuiteit” aborde la thématique de l’autel païen avec coupure du cordon ombilical.

Hall omnisports Pierre Dupont – Rue de Cognebeau

Sculpture de l’édition 2006.

Martin Hollebecq (Belgique)

Résidant à Ploegsteert, Martin Hollebecq considère sa sculpture comme un savant mélange de philosophie zen et d’écologie. Il a, à son actif, de nombreuses expositions et rencontres internationales de sculpture de Nemours.

Cette sculpture de l’édition 2006 intitulée “Poussée minérale” a été achetée la même année par la Province de Hainaut. Il s’agit d’un hommage à la matière surgie du passé, pièce enfouie depuis des millions d’années et qui resurgit au présent, remontant à la surface dans un arrachement matriciel. Il s’agit de prendre à rebours le travail de l’archéologue pour redonner du sens à la matière. Une force surgit afin de révéler l’âme de la pierre, faisant ressortir l’essentiel. A partir d’un effet de percement surgit un rayonnement lumineux qui donne une sensation d’arrachement à la matière. La partie polie provoque un jeu de lumière sur la forme intérieure.

Croisement Chaussée d’Enghien et Chaussée de Lessines

Sculpture de l’édition 2012.

Georgi Minchev (Belgique)

Diplômé de l’Université de Veliko Turnovo, cet artiste a exposé un peu partout dans le monde( Pays-Bas,Belgique, Roumanie, France, Grande-Bretagne, Etats-Unis…) et participé à de nombreux symposiums (Espagne, Roumanie, Grand-Duché de Luxembourg, Bulgarie).

Il a abordé avec cette sculpture le thème de l’infini en mathématiques.

https://geminchev.blogspot.com

Rond-point croisement Chaussée de Lessines

Sculpture de l’édition 2008.

Brigitte Danse (Belgique)

Diplômée de l’Académie des Beaux-Arts de Liège, Brigitte Danse a suivi des cours de taille de pierre qui lui ont permis de libérer sa créativité dans le domaine de la sculpture, en travaillant et combinant plusieurs matériaux. Tout le travail de Brigitte Danse est inspiré par la forme de la pierre. 

Cet ensemble de 3 sculptures de l’édition 2008 est intitulé “Métamorphose” et est à interpréter sous le sens de la fissure et du craquellement. L’objectif était de laisser la pierre dans son état le plus naturel possible en utilisant au maximum ses surfaces, ses reliefs, ses qualités, ses défauts en combinant le travail à la forme car la pierre est imprégnée de l’endroit où elle s’est formée, de la végétation et de la faune. 

http://www.brigittedanse.be